Multiples de Valorisation – Q3 2024
Lorsqu’il s’agit de valoriser une entreprise, la méthode des comparables est souvent utilisée, surtout pour une entreprise établie. Elle consiste à déterminer la valeur de l’entreprise par rapport à celle d’autres entreprises similaires, en particulier en considérant leur rentabilité.
Multiples de Valorisation – Q2 2024
Lorsqu’il s’agit de valoriser une entreprise, la méthode des comparables est souvent utilisée, surtout pour une entreprise établie. Elle consiste à déterminer la valeur de l’entreprise par rapport à celle d’autres entreprises similaires, en particulier en considérant leur rentabilité.
Multiples de Valorisation – Q1 2024
Lorsqu’il s’agit de valoriser une entreprise, la méthode des comparables est souvent utilisée, surtout pour une entreprise établie. Elle consiste à déterminer la valeur de l’entreprise par rapport à celle d’autres entreprises similaires, en particulier en considérant leur rentabilité.
La garantie d’actif et de passif : indispensable dans une transaction
Lors de l’acquisition d’une entreprise, la gestion des risques est primordiale. À cet égard, l’un des éléments centraux est la mise en place d’une garantie d’actif et de passif. Cette garantie protège l’acquéreur contre les potentielles erreurs ou omissions dans le bilan de l’entreprise, ainsi que contre toute variation défavorable du bilan post-cession qui pourrait être attribuée à la gestion antérieure. AKCEAN vous accompagne dans les négociations de cette garantie essentielle, à intégrer dès les premières discussions entre cédant et acquéreur. Cette garantie a d’importantes implications pour le cédant, qui peut se voir contraint de bloquer une partie du prix de vente pour couvrir d’éventuelles compensations. Qu’est-ce qu’une garantie d’actif et de passif ? La garantie d’actif et de passif est un engagement pris par le cédant pour certifier l’exactitude de l’actif cédé et du passif existant. Elle peut se présenter sous la forme d’une clause spécifique dans le contrat de cession ou être incluse dans une convention annexée au contrat. En cas de divergence entre les informations financières fournies et la réalité, ou si des événements antérieurs à la cession affectent négativement le bilan, l’acquéreur pourra demander une compensation financière au vendeur au titre de la garantie. La garantie d’actif : La garantie d’actif vise à confirmer la véracité des actifs présentés dans le bilan. Cela inclut les droits de propriété intellectuelle, les biens immobiliers, les équipements, les immobilisations, les stocks, les créances clients, les autres créances, ainsi que la trésorerie. L’objectif est de protéger l’acquéreur contre toute inexactitude concernant ces actifs, ainsi que contre toute diminution de leur valeur post-transaction due à des événements survenus avant la cession. Des exemples typiques peuvent être des stocks inférieurs à ceux déclarés, du matériel manquant ou des créances clients irrécouvrables. La garantie de passif : La garantie de passif garantit la précision des éléments du passif figurant au bilan. Cela peut inclure les provisions, les dettes financières, les dettes fournisseurs, ainsi que les dettes fiscales et sociales. Cette garantie offre une protection à l’acquéreur contre les erreurs ou les omissions concernant le passif et contre toute augmentation du passif post-transaction dû à des faits antérieurs à la cession. Cela peut inclure la découverte de dettes non divulguées, un redressement fiscal pour des périodes précédant la transaction, ou encore des litiges impliquant des employés et des contentieux avec des clients ou des fournisseurs pour des faits antérieurs à la vente. Contenu de la garantie d’actif et de passif Pour s’assurer de l’efficacité et de la clarté d’une clause de garantie d’actif et de passif, il est crucial d’y intégrer des éléments clés qui en définissent le fonctionnement et les modalités, convenus et acceptés aussi bien par l’acquéreur que par le cédant : Identification du garant : Identifier clairement les parties responsables de la garantie. Lorsque plusieurs cédants sont impliqués, leur engagement n’est pas nécessairement conjoint. Définition du bénéficiaire : Spécifier le bénéficiaire de la garantie, pouvant être l’acquéreur ou la société acquise. Champ d’application : Délimiter avec précision les éléments de l’actif et du passif couverts par la garantie, en se référant aux comptes concernés. Durée de la garantie : Limiter la garantie dans le temps, généralement sur une période de 3 à 5 ans et l’aligner sur les délais de prescription fiscale et sociale. Montant de la garantie : Fixer un plafond, qui représente souvent entre 10% et 30% du prix de vente, selon le risque évalué par l’acquéreur lors des audits d’acquisition. Le montant de la garantie peut être sujet à une dégressivité dans le temps. Seuil de déclenchement : Etablir un seuil minimal pemettant d’activer la garantie uniquement à partir de montants significatifs. Une somme fixe (franchise) restant à la charge de l’acquéreur peut également être déterminée. Modalités d’activation : Préciser les étapes que l’acquéreur doit suivre pour faire valoir la garantie, incluant la forme, les délais et les justifications nécessaires. Garantie de la garantie : Envisager des mesures contre l’insolvabilité du garant. Des mesures supplémentaires sont habituellement prévues comme une garantie à première demande, une caution bancaire, une hypothèque, ou un nantissement. Bien que cette liste soit fondamentale, elle n’est pas exhaustive. La rédaction de la garantie d’actif et de passif doit être confiée à un professionnel du droit pour assurer sa précision et son efficacité. En pratique, un contrat de cession liste une série de déclarations faites par le cédant sur la situation de l’entreprise. Cela inclut sa gestion, la propriété des titres, l’exactitude des comptes, les détails de l’actif et du passif, les engagements hors bilan, les litiges en cours ou potentiels, le personnel, les contrats, les obligations fiscales et le respect des réglementations. Il est convenu que tout préjudice résultant d’une omission ou d’une inexactitude dans ces déclarations donne lieu à indemnisation. Les audits d’acquisition jouent un rôle crucial en permettant une analyse approfondie des risques liés à l’entreprise et à la transaction. Ces audits aident à fomuler des déclarations et garanties spécifiques, renforçant ainsi la protection de l’acquéreur. Dernière mise à jour : janvier 2024
Business Plan : Définissez vos perspectives
Un business plan est un document essentiel qui formalise les perspectives financières et définit les objectifs stratégiques de votre entreprise. La création d’un business plan est indispensable, que ce soit pour une acquisition, une levée de fonds, lors d’une cession d’entreprise où il faut prouver le potentiel de développement, ou pour planifier et exécuter des projets de croissance interne. AKCEAN vous accompagne à modéliser la rentabilité de votre projet et créer des projections qui reflètent votre vision. Nous vous accompagnons à préparer un dossier convaincant qui maximisera vos opportunités d’accès aux financements recherchés. Qu’est-ce qu’un business plan ? Le business plan est un document essentiel qui synthétise les éléments clés d’un projet d’affaires et ses perspectives. Il est courant de réduire, de manière trop simpliste, le business plan aux seules projections financières. En réalité, il s’agit d’un dossier bien plus complet, offrant une compréhension approfondie de l’entreprise et de ses perspectives. Ce document inclut une description détaillée des opérations de l’entreprise, de sa structure organisationnelle, de ses objectifs stratégiques, ainsi que de son marché cible. Il précise également les besoins financiers et les hypothèses sous-jacentes qui éclairent les projections financières. L’objectif principal du business plan est d’évaluer la viabilité d’un projet. Il joue un rôle essentiel pour orienter les opérations internes de l’entreprise, mais aussi pour convaincre des partenaires externes, que ce soient des banques, des investisseurs ou des partenaires commerciaux de l’intérêt et de la solidité de votre projet. Comment construire un business plan ? ll n’existe pas de règle stricte et absolue dans la présentation du contenu du business plan. Plusieurs étapes sont tout de même à respecter et il conviendra de respecter une certaine logique. Le projet doit être décrit dans tous ses aspects, humains, stratégiques, financiers et techniques. La lecture du business plan doit permettre aux parties prenantes d’apprécier le réalisme, la pertinence et la viabilité du projet. Les éléments essentiels à inclure sont le contexte dans lequel l’entreprise opère, les objectifs fixés, les personnes clés et leur rôle, la stratégie d’entreprise et sa mise en œuvre, le plan de financement, les projections financières détaillées et le retour sur investissement prévu. Une présentation efficace d’un business plan requiert une structure organisée et cohérente, comme illustré dans l’exemple suivant : Partie 1 : Le résumé exécutif Cette section doit capturer l’essence de votre projet en quelques paragraphes incisifs incluant les points suivants : Nature de l’activité, valeurs et histoire de l’entreprise ; Structure organisationnelle et actionnariat ; Identification claire du marché cible ; Présentation de l’équipe dirigeante ; Objectifs de l’entreprise ; Besoins en financement ; et Retour sur investissement attendu. Partie 2 : L’équipe Cette partie décrit la structure organisationnelle et identifie les personnes clés de l’entreprise et leurs compétences spécifiques, en mettant en avant : Leurs expériences professionnelles ; Les rôles et responsabilités de chacun ; et La manière dont leurs compétences se complètent et contribuent à la réalisation de la vision de l’entreprise. Partie 3 : Etude de marché Cette partie fournit une analyse approfondie du marché dans lequel l’entreprise opère, en incluant notamment : Les tendances actuelles et futures du secteur ; Une analyse démographique et psychographique des clients potentiels ; Les attentes et les besoins des clients ; Une analyse des concurrents, de leur offre et de leur performance ; et Le positionnement stratégique de l’entreprise sur le marché. Partie 4 : Business model Cette section doit exposer en détail comment l’entreprise crée de la valeur en présentant les éléments suivants : Description des activités principales et de la chaîne de valeur de l’entreprise ; Présentation de l’offre de produits ou de services et de la politique de prix ; Profil et segmentation des clients cibles ; Description de l’expérience client ; Segmentation du chiffre d’affaires ; Description de la stratégie commerciale ; Détail des ressources clés nécessaires, y compris le personnel, les moyens matériels et techniques et le financement ; Identification des partenariats stratégiques ; et Détail des coûts principaux, fixes et variables. Partie 5 : Volet financier La partie financière du business plan projette la santé financière de l’entreprise sur le moyen terme, généralement sur une période de cinq ans. Cette partie est cruciale pour déterminer les besoins financiers et la viabilité économique du projet. Elle doit inclure les éléments suivants : Plan de Financement initial : Un tableau qui détaille les fonds nécessaires et les sources de financement envisagées. Compte de Résultat Prévisionnel : Il offre des prévisions détaillées du chiffre d’affaires et des coûts opérationnels, donnant un paerçu de la profitabilité future. Cash-flows Opérationnels : Ce sont des projections des entrée et sorties de trésorerie issues des activités courantes de l’entreprise, permettant d’évaluer la liquidité opérationnelle. Cash-flows d’Investissement : Ils concernent les prévisions des flux financiers liés aux investissements en actifs durables, comme les équipements ou l’immobilier. Cash-flows de Financement : Des projections sur les mouvements de trésorerie relatifs au financement de l’entreprise, y compris les emprunts et les transactions avec les actionnaires. Scénario de Valorisation : Une estimation de la valeur future de l’entreprise et du retour sur investissement pour l’entreprise et ses investisseurs. Bénéfices du business plan La création d’un business plan offre une multitude d’avantages stratégiques et opérationnels essentiels pour le développement d’une entreprise : Formalisation de la stratégie d’entreprise : Le business plan formalise une réflexion stratégique en détaillant le marché ciblé, le positionnement et la stratégie marketing de l’entreprise. Transformation de la vision en objectifs concrets : Il définit et communique des objectifs mesurables à court, moyen et long terme. Évaluation des besoins en ressources : Le business plan identifie les ressources nécessaires – qu’elles soient humaines, matérielles, techniques ou financières – pour atteindre les objectifs fixés. Estimation de la rentabilité : Le business plan projette les revenus, les coûts opérationnels, les investissements et les financements nécessaires, permettant d’évaluer la rentabilité future de l’entreprise. Prévision de scénarios : Il offre la possibilité d’ajuster les hypothèses clés pour simuler divers scénarios de croissance et de coûts, aidant à la prise de décision. Persuasion des partenaires : Un business plan bien élaboré est un outil efficace pour convaincre les investisseurs, les repreneurs, les banques et les partenaires commerciaux. Suivi de la
Pacte d’actionnaires : définissez les fondements de vos relations entre actionnaires !
Le pacte d’actionnaires est un document juridique essentiel permettant d’encadrer les relations entre actionnaires et de fixer certaines règles relatives au fonctionnement de la société. Dès l’instant où la structure actionnariale évolue, que ce soit par l’arrivée d’un nouvel actionnaire, lors d’une reconfiguration du capital, d’une levée de fonds ou d’une cession partielle du capital où l’actionnaire initial demeure minoritaire, il est essentiel de mettre en place un pacte d’actionnaires. AKCEAN vous accompagne dans la négociation des clauses du pacte d’actionnaires, permettant de protéger vos intérêts, de prévenir les conflits et d’établir une gouvernance solide. Qu’est-ce que le pacte d’actionnaires et pourquoi est-il important ? Le pacte d’actionnaires est un contrat de droit privé conclu entre les actionnaires d’une entreprise. Son rôle est d’instaurer de la clarté dans les relations entre actionnaires et de définir des règles pour le bon fonctionnement de la société. Ce contrat permet notamment aux actionnaires d’anticiper et de convenir à l’avance des mesures à prendre face à des divergences potentielles. La désignation exacte du pacte varie selon la forme juridique de la société : on parle de pacte d’actionnaires pour les sociétés par actions (Société Anonyme, Société par actions simplifiée) et de pacte d’associés pour les sociétés de personnes (Société à responsabilité limitée, Société civile). Bien qu’il soit optionnel, le pacte d’actionnaires est essentiel pour garantir une gestion cohérente de l’entreprise et est vivement conseillé dès la présence de plusieurs actionnaires. Distinction entre statuts de la société et pacte d’actionnaires Il est à noter que les statuts de la société et le pacte d’actionnaires sont deux documents distincts, le pacte venant compléter les statuts. Contrairement aux statuts, le pacte d’actionnaires n’est ni obligatoire ni public et permet de fixer des règles que l’on souhaite maintenir confidentielles. Il est toutefois indispensable de veiller à la compatibilité de ces deux documents pour prévenir d’éventuelles contradictions. Quelles clauses intègre-t-il et pourquoi sont-elles essentielles ? Un pacte d’actionnaires comporte plusieurs clauses catégorisées selon leurs finalités, telles que les clauses relatives à la gouvernance, à la présence, à la sortie et aux droits financiers. Nous vous présentons ci-après certaines de ces clauses, de manière non exhaustive : CLAUSES DE GOUVERNANCE Conseil d’administration Les actionnaires définissent la structure et la composition du conseil d’administration, y compris leur représentativité, ainsi que la fréquence des réunions. Le rôle principal du conseil d’administration est d’orienter et de valider les décisions stratégiques majeures de l’entreprise. Le pacte d’actionnaires précise les responsabilités du conseil d’administration. Son rôle est notamment de guider et d’entériner les choix stratégiques clés de l’entreprise. Cela inclut la nomination des cadres dirigeants, la supervision de la direction exécutive, l’élaboration de la politique de rémunération, la mise en place de principes de gouvernance interne, l’approbation des états financiers, la validation des demandes de financement, le suivi et la gestion des risques, les prises de décision en matière d’investissement et de fusions-acquisitions et l’approbation du budget annuel. Afin d’éviter des situations de blocage, il est judicieux d’opter pour un conseil d’administration de taille modérée avec une représentation des principaux actionnaires en nombre impair. Droit de vote Les actionnaires peuvent souhaiter imposer l’obligation de voter en faveur ou en défaveur de certaines résolutions, bénéficier d’un droit de vote renforcé ou d’un droit de veto sur certaines décisions, ou encore exiger une concertation avant chaque assemblée. Médiation En cas de désaccords persistants entre actionnaires, il peut être utile de prévoir une simple obligation de concertation ou de médiation, ou d’envisager des solutions plus contraignantes. Droit à l’information Les actionnaires définissent le contenu et la fréquence du reporting qu’ils souhaitent recevoir pour assurer une transparence et une communication optimale CLAUSES DE PRESENCE Exclusivité Les dirigeants s’interdisent de s’impliquer dans d’autres entreprises, y compris celles non concurrentes. L’objectif étant d’assurer l’engagement total des dirigeants à l’entreprise et de prévenir tout potentiel conflit d’intérêt. Non concurrence et non débauchage Les dirigeants et actionnaires s’engagent à ne pas concurrencer la société, que ce soit directement ou indirectement. Ceci peut impliquer l’interdiction d’investir dans une société concurrente. Cette clause, qui doit être circonscrite dans sa portée géographique et temporelle, peut continuer d’avoir effet même après le départ des intéressés de la société. Incessibilité (ou inaliénabilité) Les actionnaires s’engagent à ne pas céder leurs participations au sein du capital de la société pour une certaine durée, assurant ainsi une stabilité dans la structure du capital. CLAUSES DE SORTIE Préemption Si un actionnaire envisage de céder ses titres, il est tenu d’en informer l’ensemble des autres actionnaires. Les actionnaires, ou certains d’entre eux, bénéficient d’un droit prioritaire pour acquérir les titres avant tout tiers extérieur. Le prix de ces titres peut être fixé à l’avance ou déterminé selon certaines modalités. Agrément Les actionnaires peuvent contrôler et approuver l’entrée de nouveaux actionnaires. Toute intention de céder des titres à un nouvel entrant doit recevoir l’approbation de l’assemblée des actionnaires. Si l’agrément n’est pas accordé, les titres peuvent être acquis par les autres actionnaires ou par la société. Il est également possible de prévoir la nomination d’un expert indépendant pour estimer la valeur des titres. Good/Bad Leaver Le « Bad Leaver » se réfère à un actionnaire qui décide de quitter l’entreprise prématurément ou en est exclu à la suite d’une faute ou d’un manquement. Dans ces conditions, ses titres peuvent être rachetés en dessous de leur valeur marchande. Cette disposition vise à pénaliser les départs jugés préjudiciables pour la société. À contrario, le « Good Leaver » concerne un actionnaire qui se sépare de l’entreprise dans des conditions respectueuses des termes du pacte, que ce soit en atteignant les objectifs préétablis ou en respectant un délai d’engagement. Dans ce cas, l’actionnaire pourra bénéficier de conditions favorables pour la cession de ses titres. Les clauses de Good/Bad Leaver sont généralement destinées aux personnes clés de la société ayant un rôle opérationnel significatif. « Buy or Sell » En cas de désaccord majeur susceptible de compromettre l’avenir de l’entreprise, un actionnaire peut proposer d’acheter les titres d’un autre actionnaire. L’actionnaire recevant cette proposition a alors le
Audit d’acquisition : étape indispensable au moment de l’achat d’une société
Lorsqu’il s’agit d’acquérir une entreprise, le potentiel acquéreur est souvent moins renseigné que le cédant sur la société qu’il projette d’acheter. L’audit d’acquisition (ou due diligence, en anglais) vise à pallier ce déséquilibre en analysant minutieusement les éléments clés de la société avant toute transaction. AKCEAN analyse les documents commerciaux et financiers et coordonne des experts, qu’ils soient comptables, juridiques ou fiscaux, pour mener à bien les audits. Qu’est ce que l’audit d’acquisition ? L’audit d’acquisition consiste à rassembler et à analyser des informations essentielles sur la société que vous envisagez d’acquérir, vous permettant éventuellement de reconsidérer votre décision. Malgré l’absence d’obligation légale, l’audit préalable est essentiel compte tenu des enjeux et des risques associés à l’acquisition d’une entreprise. Il vous fournira un éclairage approfondi sur les points forts et les faiblesses de la société. Plusieurs types d’audits existent, chacun se concentrant sur un domaine précis de la société concernée. Les audits courramment réalisés couvrent les domaines suivants : Commercial : Evalue la performance commerciale, le profil des clients et la dynamique concurrentielle. Comptable et financier : Analyse la documentation comptable, assure la conformité des principes comptables avec la réalité de la situation financière et identifie les risques financiers potentiels. Juridique : Passe en revue les documents légaux, les contrats majeurs et les problématiques juridiques actuelles ou potentielles. Fiscal : Examine la situation fiscale et évalue les risques lors de futurs contrôles fiscaux. Social : Analyse la gestion des ressources humaines, les contrats de travail, le statut des salariés et leurs avantages, ainsi que les obligations sociales. Organisationnel : S’intéresse au fonctionnement interne de la société. Technique : Evalue les outils, qu’ils soient techniques ou informatiques, utilisés par l’entreprise. Environnemental : Vérifie la conformité de la société aux normes environnementales actuelles. Quels sont ses principaux enjeux ? L’audit d’acquisition revêt une importance capitale puisqu’il vise à : Mettre en avant les forces et les faiblesses de la société cible ; Présenter au futur acquéreur une vision réaliste de l’entreprise ; Mesurer les risques et, si nécessaire, ajuster les termes de la négociation ; Identifier d’éventuelles irrégularités ; et Anticiper les éventuels changements à implémenter post-transaction. Il s’agit essentiellement de garantir une parité d’information entre le vendeur, généralement bien renseigné, et l’acquéreur potentiel, souvent en quête de données complémentaires, avant toute prise de décision. À quel moment réaliser l’audit d’acquisition ? Nous recommandons de réaliser l’audit d’acquisition après la signature de la lettre d’intention. À ce stade, l’acquéreur est déjà familiarisé avec la cible et a négocié certains points essentiels et l’audit viendra soit valider soit contester les informations partagées par le cédant. Il est judicieux de ne pas commencer cet audit avant la signature de la lettre d’intention afin d’éviter des coûts inutiles en cas d’échec des négociations. L’audit ne doit néanmoins pas être lancé trop tardivement non plus : les experts, qu’ils soient comptables, juridiques ou fiscaux doivent bénéficier du temps adéquat pour une analyse approfondie. Après les découvertes de l’audit, il est également essentiel d’anticiper une période de renégociation. Le rapport d’audit L’audit d’acquisition est mené par des professionnels (experts-comptables, juristes, fiscalistes, etc.). C’est vous, en tant que potentiel acquéreur, qui définissez les objectifs de cet audit. La validité de l’audit dépend autant de la profondeur que de la minutie des contrôles effectués ; d’où l’importance de s’entourer d’intervenants de confiance. Suite à cet audit, un rapport vous est directement remis. Ce document synthétise les informations essentielles, les constatations de l’auditeur, ses réserves et ses recommandations. Les conclusions du rapport peuvent orienter votre décision concernant la poursuite des négociations et leurs modalités. Vous avez la possibilité de partager certaines conclusions avec le cédant dans le but d’affiner l’accord de négociation. L’audit d’acquisition permet d’affiner les conditions de la transaction sur la base d’une revue détaillée des documents clés de l’entreprise. Il vous permet d’ajuster votre offre initiale, que ce soit en termes de prix ou en demandant des garanties spécifiques permettant de couvrir les faiblesses identifiées. Dernière mise à jour : octobre 2023
Lettre d’intention : contenu, enjeux et valeur juridique
Vous êtes sur le point d’acquérir une entreprise ou d’entrer à son capital ? Ou encore de céder votre entreprise ?La lettre d’intention, aussi nommée LOI (Letter of Intent, en anglais) est un élément clé du succès d’un processus transactionnel. AKCEAN élabore à vos côtés et en toute transparence son contenu, basé sur vos objectifs et vos intérêts. Évitez les malentendus et sécurisez votre transaction avec une LOI bien rédigée. Qu’est-ce que la lettre d’intention et quels sont ses principaux enjeux ? La lettre d’intention est un document par lequel cédants et acquéreurs formalisent les négociations. Faisant suite aux premières discussions et analyses, la lettre d’intention détaille les points essentiels sur lesquelles les parties envisagent de contracter. Sa rédaction est le plus souvent à l’initiative de l’acquéreur mais les cédants ont tout intérêt à y inclure l’ensemble des éléments qu’ils souhaitent voir figurer dans le contrat final. Une fois cette étape passée, il devient nettement plus difficile d’introduire de nouveaux éléments dans les négociations. La lettre d’intention éclaircit les parts d’ombre que pourrait contenir un projet de reprise d’entreprise ou d’investissement. Sa rédaction n’étant pas une obligation légale, elle est cependant vivement recommandée. Il s’agit d’une affirmation de la volonté de contracter et négocier, tout en définissant le champ des discussions et les limites des négociations. Si vous êtes le cédant/vendeur : La lettre d’intention représente une intention officielle du rachat de votre entreprise, clarifie la motivation d’un potentiel repreneur, et vous assure d’un intérêt réel. La lettre d’intention vous permet d’obtenir un accord sur les éléments essentiels à l’opération de cession et de clarifier les engagements spécifiques que vous attendez de l’acquéreur. La lettre d’intention vous permet de communiquer des informations confidentielles sur l’entreprise plus sereinement. Si vous êtes l’acquéreur : La lettre d’intention vous assure que le vendeur a la volonté de vous céder son entreprise. C’est à ce moment que vous pouvez initier les audits d’acquisition qui entrainent des frais significatifs. La lettre d’intention vous permet d’obtenir un accord sur les éléments essentiels à l’opération et de clarifier les engagements spécifiques que vous attendez du cédant. La lettre d’intention stabilisera les négociations en évitant un effet d’enchère, pouvant vous offrir une période d’exclusivité. Vous profiterez de cette période pour mener les audits d’acquisition puis émettre éventuellement une offre ferme et définitive. Que doit contenir la lettre d’intention ? La lettre d’intention a pour objectif de détailler le plus clairement possible l’opération envisagée. Elle précise les conditions et intentions de chacune des parties, de manière à valider les points d’accord et lever les points de désaccord. Il est donc important de prévoir des clauses que vous retrouverez dans la documentation contractuelle finale de la transaction. Le contenu de la lettre d’intention ne se limite pas uniquement au prix, qui n’est qu’un élément de la transaction. D’autres conditions se doivent d’être évoquées, à l’exemple de la clause de non-concurrence, de la garantie d’actif et de passif, de l’accompagnement des cédants post-transaction, etc. La lettre d’intention ne dispose d’aucun formalisme. Son fond comme sa forme ne sont soumis à aucune règle particulière, et son contenu pourra varier en fonction de l’objet des négociations et de l’engagement des parties. Nous conseillons toutefois d’y faire apparaître les éléments suivants : Objet de la négociation Présentation des parties Motivations de l’acquéreur à réaliser la transaction Prix indicatif de transaction détaillant le mécanisme de prix Modalités de paiement Financement de l’opération Garantie d’actif et de passif (GAP), par laquelle le cédant s’engage à indemniser l’acquéreur en cas de diminution de l’actif ou de diminution du passif post-cession dont les causes sont antérieures à la cession. Les modalités de la GAP sont à anticiper (montant, durée, seuil de déclenchement, franchise éventuelle, mécanisme d’activation, garantie de la garantie) Accompagnement des cédants Engagement de non-concurrence Confidentialité des informations, de l’offre et de la transaction Période d’exclusivité Conditions nécessaires à la réalisation de la transaction Calendrier de l’opération Valeur juridique Période de validité de l’offre En cas d’investissement minoritaire, la lettre d’intention pourra également contenir, de manière non-exhaustive, les éléments suivants : Modalités de l’investissement (montant, instrument utilisé) Valorisation retenue Gouvernance envisagée Droits accordés aux investisseurs Stratégie de sortie Quelle est la valeur de la lettre d’intention ? Sa valeur juridique sera essentiellement déterminée par son contenu. Souvent rédigée dans un acte sous-seing privé, en principe la lettre d’intention est un document non contraignant n’ayant aucune valeur contractuelle vis-à-vis du contrat définitif. Elle permet de cristalliser moralement un accord. Les parties s’engagent à rentrer en négociations sous les conditions qu’elles auront évoquées. La lettre d’intention peut déclencher une exclusivité de négociation mais n’a pas pour objectif de s’assurer que le contrat projeté aboutira forcément. Valeur contractuelle – Rupture abusive des pourparlers La lettre d’intention peut néanmoins avoir une valeur contractuelle et être perçue comme un contrat à part entière. Dans ce cas, une responsabilité contractuelle de la partie défaillante pourra alors être engagée. Les parties pouvant évoquer de réels engagements dans son contenu, elles pourront notamment être jugées responsables en cas de rupture dite abusive des pourparlers, ou s’il est estimé que l’une des parties n’a pas fait preuve de bonne foi dans les négociations. Chaque lettre d’intention détenant ses propres caractéristiques et engagements, il est recommandé de faire appel à un professionnel du droit qui sera en mesure de vérifier sa portée juridique et en apprécier son caractère plus ou moins engageant. Celui-ci dépendra plus de son contenu que de son intitulé ! Dernière mise à jour : octobre 2023
Méthodes de valorisation d’entreprise
« Combien vaut mon entreprise ? » :
une question que tout dirigeant d’entreprise a déjà dû se poser. Notamment lorsqu’il a pour projet de céder son entreprise ou d’attirer des investisseurs.